Résumé

Dans un monde où les frontières entre la beauté et l’horreur, l’ambition et la réalité se brouillent, Amélia, jeune médecin humanitaire, se libère d’une vie prévisible pour s’aventurer vers des épreuves à peine soutenables. Quitter une famille brillante, trop brillante ; s’éloigner de l’amour de Julien, malgré l’amour. Ce sera l’Afrique du Sud, puis les terres ravagées par la guerre au Libéria, son engagement chez Médecins Sans Frontières. Elle est confrontée à la brutalité des épidémies, des conflits armés et la mortalité dans son département de pédiatrie. Les mots d’Amélia résonnent au travers de son humour et de son amour pour Beethoven ; ils portent la gravité et la légèreté de l’expérience humaine. Quelle Amélia reviendra de cette aventure intense ?

Je danse dans un pays en guerre est le premier d’une trilogie où se mêlent la grande Histoire et les histoires familiales dans une quête de liberté et d’identité.

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Résumé

Amélia, jeune médecin humanitaire, revient du Liberia, traumatisée par ce qu’elle a vécu sur le terrain. Une lettre l’attend, laissée par Julien, son amour disparu en son absence : « À lire lors de ta prochaine mission. Pas avant. » Mais veut-elle vraiment repartir ?

Chez elle, en Belgique, tout semble inchangé — sauf elle. Son père, glaçant, l’invite à tondre la pelouse. Sa sœur, caustique et tendre, tente de la ramener au monde. Amaury, avocat mélomane, tente de l’apprivoiser. Mais rien ne l’ancre. Elle soigne les rescapés à Bruxelles, lit Gary et Duras, joue du piano pour apaiser ce qui brûle en elle. Chaque patient — un sans-abri, une exilée congolaise, un jeune Afghan — ravive des visages du passé. Amélia résiste à toute consolation.

Un jour, un secret familial refait surface : des lettres oubliées, des photos du Congo belge. Une autre Afrique se révèle, intime et troublante. Entre silence colonial et cris du terrain, Amélia comprend que son engagement humanitaire touche à quelque chose de plus vertigineux.

Envoyée au Burundi, en zone rouge, elle soigne sans relâche. Elle travaille en pédiatrie, au cœur d’une épidémie aggravée par la famine. Elle confronte son histoire et les effets de l’époque coloniale. 

La guerre y est omniprésente, tangible à travers les corps, les urgences, et la violence du quotidien. Elle vacille entre aimer la vie ou la défier. Elle se lie à Liam, incandescent, juriste sud-africain insaisissable. Entre eux : le désir, la lucidité, la peur. Leur amour naît dans les nuits sans sommeil, les gestes vitaux, les mots retenus. 

Une explosion frappe Liam, gravement blessé ; Amélia lui transfuse son sang pour le sauver. Elle oscille entre Liam, qu’elle sauve dans un geste plus intime que médical, et Amaury, violoncelliste resté en Europe, qui tente de l’aimer en silence. Amélia appartient aux zones liminaires, à ce point de rupture où le monde bascule, et avec lui, l’idée même de soi. Mais fidèle à sa liberté, elle s’échappe encore.